Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 23:33

PASSAGE EN EQUATEUR (19 – 23 février)

 

                                Carte-Equateur-1-copie-1.jpg

Je vous ai tracé notre parcours jusqu'à Quito où nous sommes et d'où nous publions cet article.

Et nous voilà repartis pour l’Equateur mais cette fois sera la bonne ! Nos étapes : Tortugas, Lambayeque, du déjà vu. Par contre, de cette dernière ville à Piura, du nouveau avec le désert de Sechura  lequel mérite bien son nom . Les rares habitations rencontrées sont quasi noyées dans les sables.Quelques caroubiers ici et là.La végétation ne réapparaîtra que progressivement de Piura à Tambo Grande, le relief évoluant aussi  jusqu’à ce que nous retrouvions la montagne en approchant de l’Equateur dont nous passons la frontière à Macara.

 

P1130786--Copier-.JPG P1130794--Copier-.JPG

P1130795--Copier-.JPG P1130797--Copier-.JPG

 

Passage sans encombres mais cela dure un peu et, la pluie s’en mêlant, nous arriverons à la nuit tombée à Catacocha. Nous nous posons sur la place de l’église mais il y a un mariage dont les festivités vont durer  perturbant un peu  notre sommeil. Par contre nous constatons qu’il ne fait pas si chaud que cela en Equateur , et cela ira se confirmant car nous évoluons la plupart du temps en altitude à 2500-3000m d’où par exemple des températures nocturnes entre 8 et 14°… ce qui nous botte !

 

                    P1130823--Copier-.JPG

Le lendemain matin nous découvrons un peu mieux la bourgade aux rues boueuses mais à la place et à l’église colorées, les bus étant à l’avenant. Nous ne tarderons pas à nous rendre compte que les maisons sont beaucoup plus coquettes en Equateur qu’au Pérou et  surtout qu’en Bolivie. Ici l’adobe fait place à la pierre et plus souvent encore aux murs de brique et aux toits de tuiles.

                             P1130895--Copier-.JPG

 

P1130798--Copier-.JPG P1130802--Copier-.JPG

                    P1130799--Copier-.JPG

Nous gagnons ensuite tant bien que mal (nous n’avons pas de carte GPS de l’Equateur) Loja puis Vilcabamba. Cette dernière est une station de montagne à la végétation tropicale que sa réputation de faire des centenaires a mise à la mode et qui est surtout fréquentée par une clientèle nord-américaine venue sans doute pour une cure de jouvence. Pour nous le coin sera l’occasion d’une balade dans la réserve de Rumi Woilco, le temps d’observer la flore et la faune. Puis nuit sur le parking d’un très agréable hôtel, à la sortie de la ville, en allant vers le Pérou. La vue y est superbe sur Vilcabamba.

 

                    DSC00999--Copier-.JPG

 

P1130864--Copier-.JPG P1130890--Copier-.JPG

                            P1130861--Copier-.JPG

P1130847--Copier-.JPG P1130867--Copier-.JPG

                   Instantane---2--Copier-.jpg

                          ( un colibri que j'ai enfin réussi à avoir ! )

 

Partager cet article
Repost0
2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 15:58

Et maintenant, les plantes!

 

P1130169--Copier-.JPG P1130125--Copier-.JPG 

P1130188--Copier-.JPG P1130077--Copier-.JPG

(Différentes espèces d'Héliconias, nous en avans vu beaucoup )

                      DSC00854--Copier-.JPG

DSC00869--Copier-.JPG DSC00883--Copier-.JPG

P1130072--Copier-.JPG P1130333--Copier-.JPG

                                      P1130160--Copier-.JPG

 Richesse extraordinaire de la selva en fruits dont nous donnons un tout petit inventaire :

P1130109--Copier-.JPG P1130239--Copier-.JPG

P1130247--Copier-.JPG P1130126--Copier-.JPG

P1130556--Copier-.JPG P1130122--Copier-.JPG

P1130121--Copier-.JPG P1130137--Copier-.JPG

( Cabosse de cacao sauvage )

                             P1130143--Copier-.JPG

                             P1130647 (Copier)

Pour finir, petit aperçu de plantes diverses :

DSC00976--Copier-.JPG DSC00978--Copier-.JPG

(victoria regia, les plus grands nénuphars du monde )

P1130133--Copier-.JPG P1130110--Copier-.JPG

Il faut faire attention où on pose les mains !

P1130056--Copier-.JPG P1130732--Copier-.JPG

P1130258--Copier-.JPG P1130285--Copier-.JPG

 

      Ne crachons pas dans le marigot, elle est quand même très belle la selva!

Partager cet article
Repost0
1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 22:32

 

POUR LES AMOUREUX DES ANIMAUX

Commençons par les oiseaux !

DSC00896 (Copier)DSC00909--Copier-.JPG

 

 

                                      P1130301--Copier-.JPG

 

DSC00913--Copier-.JPG DSC00915--Copier-.JPG

P1130065--Copier-.JPG P1130310--Copier-.JPG 

  DSC00870 (Copier) DSC00943 (Copier)

                                 P1130547--Copier-.JPG 

Quelques bebêtes pas toujours sympas !

DSC00938--Copier-.JPG DSC00918--Copier-.JPG

P1130488--Copier-.JPG  P1130480--Copier-.JPG

                            P1130127--Copier-.JPG

P1130724--Copier-.JPG P1130720--Copier-.JPG

D'autres beaucoup plus inoffensives :

P1130752--Copier-.JPG P1130743--Copier-.JPG

( Les paices, des poissons pesant jusqu'à 280 kg et très bons ! Nous en avons mangé )

DSC00859--Copier-.JPG DSC00857--Copier-.JPG 

                       P1130179--Copier-.JPG

P1130473--Copier-.JPG P1130451--Copier-.JPG

                       DSC00917--Copier-.JPG

                                         ( il est pas adorable ,ce petit paresseux! )

DSC00873--Copier-.JPG P1130269--Copier-.JPG

                  ( des escargots dans la selva, mais bien différents des nôtres )

Quelques spécimens de singes :

P1130587--Copier-.JPG P1130592--Copier-.JPG

P1130595--Copier-.JPG P1130596--Copier-.JPG

P1130601--Copier-.JPG P1130607--Copier-.JPG

P1130612--Copier-.JPG P1130613--Copier-.JPG

Terminons par les préférés de Bernard :

P1130117--Copier-.JPG P1130544--Copier-.JPG

P1130503--Copier-.JPG P1130573--Copier-.JPG

                              P1130385--Copier-.JPG


 


Partager cet article
Repost0
1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 16:17

 

Amazonia Turistica ( du 13 AU 18 février )

 

Faut pas rêver : l’Amazonie n’est plus ce qu’elle était…ou plutôt n’est pas ce qu’on l’imaginait. Surtout quand on la veut à sa botte, avec confort, piscine et moustiquaires partout. On (Julien, de l’agence Le Roy, à Lima) nous l’a ficelée vite fait, bien fait, comme on la voulait, et nous avons été satisfaits du voyage…

                                  DSC00916--Copier-.JPG

Mais quand on arrive par avion (c’est , avec le bateau, le seul moyen d’y parvenir) à Iquitos, une ville de 400000 habitants en pleine selva (forêt vierge) et qu’on découvre une cité aussi animée, aussi bien achalandée, vivant au rythme pétaradant de ses motos-taxis et de ses bus, même si ceux-ci sont en bois,  on se dit : l’ Amazonie, ça ne peut pas être ça. Pourtant on y est !

 

                                     DSC00831--Copier-.JPG

                               ( un quartier d'Iquitos ,Belen , au bord de l'Amazone )

Instantane---1--2---Copier-.jpg Instantane---1--Copier-.jpg 

En effet Iquitos ne date pas d’aujourd’hui, la ville s’est développée à la fin du 19ème avec le boom du caoutchouc et aujourd'hui du pétrole. De vieilles bâtisses témoignent de cette époque avec leurs azulejos, on trouve même une maison en fer conçue par Eiffel pour un notable de l’époque . Iquitos a le charme des villes coloniales mais c’est aussi l’Amazonie avec la présence toute proche du fleuve et ses maisons flottantes ou sur pilotis.

DSC00837--Copier-.JPG P1130009--Copier-.JPG

 

P1130003--Copier-.JPG P1130011--Copier-.JPG

                                 P1130777 (Copier)

Car l’ Amazone est bien sûr l’âme de cette immense contrée, ce qui en fait l’authenticité. L’Amazone, insaisissable : difficile de la photographier… difficile aussi de ne pas être saisi par son immensité, ses flots impressionnants, aux multiples tourbillons,  qui charrient d’énormes troncs d’arbres.  Mais ici aussi il y a de la circulation : des bateaux passent, pirogues avec ou sans moteur, bateaux-bus, bateaux transportant des combustibles…

 

                         P1130390--Copier-.JPG

Instantane---1--3---Copier-.jpg Instantane---2--Copier-.jpg

 

P1120994--Copier-.JPG P1130016--Copier-.JPG

On va dans un  lodge (nous en aurons fait 2) aménagé pour satisfaire le touriste tout en lui offrant le dépaysement qu’il souhaite. Et puis commence l’aventure, si l’on peut dire…Les activités vont se multiplier.

                       P1130070--Copier-.JPG

P1130632--Copier-.JPG P1130078--Copier-.JPG

 Bottés, chapeautés et copieusement enduits de "repelente" contre les moustiques, nous allons marcher sur les pas de notre guide, Christian, qui nous ouvre la voie avec sa machette tout en nous initiant à la végétation environnante et à ses propriétés notamment médicinales. La marche dans la selva est éprouvante du fait de la boue omniprésente, de nombreux obstacles et de la chaleur. Nous revenons crottés puis repos et baignade avant de repartir, à la tombée de la nuit, pour une promenade en pirogue au milieu de l’intense activité nocturne du rio où se niche le lodge.

                        P1130255 (Copier)

P1130257 (Copier) P1130295 (Copier)

Le jour suivant rendez-vous avec des indiens Yaguas. Ceux-ci nous accueillent dans la tenue de leurs ancêtres avec des danses auxquelles ils nous invitent à participer et nous initient au tir à la sarbacane. Mais tout cela sent le numéro pour touristes. Par contre nous découvrons leur habitat très rudimentaire et leurs plantations de nomades devenus sédentaires (manioc, bananes, ananas…)

                       P1130226 (Copier)

P1130223 (Copier) P1130199 (Copier)

DSC00867 (Copier) DSC00868 (Copier)

L’après-midi longue randonnée sur un terrain très accidenté, avec passage de nombreux rios, pour voir quelques ceibas (des kapokiers, semble-t-il) dont l’un gigantesque.

                                     DSC00874 (Copier)

Nos nuits sont bercées par la pluie et il fait relativement frais, par contre, le jour, nous passons entre les gouttes et, dans l’ensemble, le programme se déroule comme prévu . Ainsi le troisième jour nous partons pêcher le piranha. Il en existe 5 espèces carnivores . Gare à leur morsure !

DSC00885 (1) (Copier) DSC00889 (Copier)

                                P1130342--Copier-.JPG

Puis, dans l’après-midi nous visitons une fabrique artisanale d’aguardiente, un alcool de canne à sucre dont on nous vante les propriétés thérapeutiques.

 

P1130402--Copier-.JPG P1130424--Copier-.JPG

 Au retour, nous avons la chance d’apercevoir des iguanes perchées dans les arbres . Nous aurons aussi droit à une randonnée nocturne avec rencontre de tarentules, araignées, phasmes et grenouilles .

                           P1130498--Copier-.JPG

P1130508--Copier-.JPG P1130523--Copier-.JPG

Puis changement de lodge, dans un environnement relativement plus sauvage, au bord d’une lagune, l’occasion de voir d’autres animaux.

                           DSC00980--Copier-.JPG

P1130672--Copier-.JPG P1130745--Copier-.JPG

N’empêche : la plupart des bêtes que nous aurons vues sont apprivoisées, élevés ou protégées

Reste donc le sentiment d’avoir cotoyé une Amazonie qui a perdu beaucoup de son authenticité, une Amazonie pour touristes. Certes, les gens qui vivent le long du fleuve et qui ont remplacé les indigènes ne sont pas là, eux, pour faire de la figuration, je dirais même qu’ils représentent la réalité amazonienne actuelle, par contre ils ont repoussé très loin dans la jungle le monde sauvage qui préexistait . Et ce n’est pas fini : notre guide nous dit qu’une route est en projet entre Pérou et Brésil . Qu’on juge de l’impact que cela aurait !

P1130034--Copier-.JPG P1130565--Copier-.JPG

P1130236--Copier-.JPG P1130233--Copier-.JPG

 

                      DSC00954--Copier-.JPG

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 00:40

De Lambayeque à Lima ( du 7 au 12 février )

Nous continuons notre route vers le nord du Pérou avec l’intention de passer en Equateur mais, arrivés à Lambayeque, après avoir visité le magnifique musée consacré aux tombes royales du seigneur de Sipan, un grand chef de l’époque « moche » enterré avec ses femmes et sa garde personnelle au milieu d’un véritable trésor de parures et d’offrandes destinées à lui assurer  une vie confortable dans l’au-delà,  nous décidons de rebrousser chemin : Bernard veut aller en Amazonie ...et quand il a une idée dans la tête !

 

                        DSC00812--Copier-.JPG

                  Désolés; vous ne verrez que l'extérieur de ce superbe musée, photos interdites!

Nous redescendons donc vers Lima. Panam, Panam, Panam…Encore des centaines de kilomètres de Panam à avaler. Beaucoup de gris pour bien peu de vert, à savoir quelques oasis où l’on cultive riz, canne à sucre, maïs…Des zones couvertes de déchets à la sortie des villes et, perdus dans la poussière et le sable, des élevages de poulets dont on n’ose pas imaginer les conditions de vie :à vous couper pour quelque temps le désir d’en manger !

 

P1120862--Copier-.JPG P1120860--Copier-.JPG

 

P1120855--Copier-.JPG P1120872--Copier-.JPG

             Chargement fréquent sur la panam et élevages de poulets dans le désert.

Puis c’est Lima auquel on ne s’attend pas au bout de ce parcours désertique, Lima, grosse capitale très étendue et très dispersée. Nous avons une bonne adresse dans le quartier chic de Miraflores pour laisser le camping car. La traversée de la ville se fait sans trop de problèmes grâce au GPS mais on retrouve le bruit, les encombrements, la pollution. A notre arrivée au Hitchhickers Backpackers Hostal, surprise : la famille belge que nous avions rencontrée à Huanchaco nous a devancés. Il y a d’autres véhicules dans la cour dont la vieille ambulance suisse de deux jeunes Niçois sympas et le c.c. de Nicolas et Fanny, une autre famille française avec deux enfants. Nous allons finalement réussir à nous entasser les uns auprès des autres grâce à la bonne volonté de chacun et les échanges iront bon train sur nos voyages respectifs. L’accueil est tout à fait sympathique par contre les nuits sont animées dans cette auberge de jeunesse où débarquent de nombreux touristes notamment des surfers qui viennent ici chevaucher les vagues du Pacifique lequel est au bout de la rue, sous les falaises du Malecon, la promenade du bord de mer, où l’on pratique également bien d’autres activités.

 

                           DSC00828--Copier-.JPG

                                Le Pinzgauer de 1973 ( pour les connaisseurs ), remarquez ses roues!

     P1120879--Copier-.JPG  P1120875--Copier-.JPG

                                                                     La Plaza Mayor

                                  P1120885--Copier-.JPG

 

P1120970--Copier-.JPG  P1120985--Copier-.JPG

                                           Miraflores

P1120983--Copier-.JPG  P1120984--Copier-.JPG

Nous n’avons pas beaucoup le temps d’explorer Lima, nous nous préoccupons  surtout de notre voyage en Amazonie que nous parvenons à boucler pour la fin de la semaine grâce à une agence. Nous visitons encore deux beaux musées d’art précolombien (mais cette fois nous commençons à saturer ! ), nous découvrons aussi la Plaza Mayor avec sa cathédrale, ses bâtiments officiels et ses constructions néo-coloniales. Nous nous en tiendrons là !

 

P1120927--Copier-.JPG  P1120938--Copier-.JPG

 

 

                               DSC00821 (Copier)

 

P1120943--Copier-.JPG  P1120944--Copier-.JPG

 

                               P1120910--Copier-.JPG  

 

P1120956--Copier-.JPG  P1120957--Copier-.JPG

                                           Un art de plus que cultivaient les "Moche "

Nous vous donnons rendez-vous en Amazonie pour le prochain article !

 

Partager cet article
Repost0
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 23:54

LES ENVIRONS DE TRUJILLO (du 4 au 6 février)

Retrouvailles avec  la Panam. Rien d’une histoire d’amour entre nous : cette route pourtant bien pratique est d’un monotone ! Elle déroule son macadam entre des dunes et des monts ensablés, le tout d’un gris sale. Les quelques aperçus sur le Pacifique sont les bienvenus…Une halte à Chimbote, grande ville, gros port, hypermarché…puis on repart. Beaucoup de policiers qui sifflent à tort et à travers, on ne sait pas toujours pourquoi ni après qui. On nous arrête…pour nous demander comment nous trouvons le pays. « Bonito » bien sûr !Tant qu’il en va de la sorte…

 

                            P1120655--Copier-.JPG

 

                                                P1120654--Copier-.JPG

                         ( entre la côte et la sierra des cultures très importantes: riz, canne à sucre fruits tropicaux...)

                                      DSC00779--Copier-.JPG

Et nous parvenons ainsi à la Huerta del  Sol y de la Luna, deux pyramides d’adobe  (briques de terre mélangée à bien d’autres choses) dont on se demande comment elles ont pu résister à l’érosion, bien que les murs soient d’une belle épaisseur. Ces constructions datent de la culture « moche »(2ème-8èmes) laquelle vaut bien celle des Incas ne serait-ce que par son art incomparable de la céramique . Les étages se sont superposés  au fil du temps, l’un ensevelissant l’autre pour devenir lieu de culte à sa place, les prêtres occupant ici encore une place importante. Un travail considérable a été accompli par les archéologue ; ils ont encore du pain sur la planche mais le jeu en vaut la chandelle car les parois de la Huerta de la Luna sont tapissées  de magnifiques  décorations polychromes. Dans cette enceinte avaient lieu des combats rituels dont les vaincus étaient sacrifiés au dieu de la Montagne dont on retrouve à  maintes reprises l’image. Le musée, très intéressant, vaut  par les informations qu’il donne sur le site mais aussi par la qualité des poteries exposées. Hélas ! il ferme tôt (à 16h) et de côté-là nous resterons sur notre faim. C’est bien la preuve de la richesse de ces civilisations précolombiennes et de leur diversité .

 

P1120664--Copier-.JPG P1120715--Copier-.JPG

 

P1120679 (Copier) P1120682 (Copier)

 

P1120725--Copier-.JPG P1120727--Copier-.JPG

 

D’ailleurs, dès le lendemain matin, nous serons de nouveau à pied d’œuvre pour nous rendre cette fois sur des sites chimu. Avant cela nous aurons « posé » le camping car dans un hôtel de Huanchaco,  le Gardens, juste à côté d’une piscine où Gisèle s’empresse de plonger sous les yeux d’une grosse tortue que la chaleur n’a pas l’air de perturber,elle. Nous rencontrons là un couple belge qui voyage en camping car avec 3 garçons qui semblent eux aussi  apprécier la piscine. Benoît, Nadine et leurs enfants sont partis du Mexique et continuent vers le sud.

 

                                     P1120737--Copier-.JPG

Huanchaco est une ville balnéaire à la mode avec une plage à faire rêver. On peut s’y baigner mais on y pratique surtout le surf . On y voit également  de curieuses embarcations de pêcheurs en totora (cf lac Titicaca)qu’on enjambe et qu’on manœuvre avec une pagaie de bambou.

 

PACIFIQUE-8470--Copier-.JPG P1120854--Copier-.JPG

Pas très loin on trouve un autre lieu archéologique très intéressant : Chan Chan. Cette cité « chimu » d’une quarantaine de mille habitants fut conquise par les Incas non sans avoir développé, auparavant, une civilisation originale sous la gouverne de princes qui, chacun, bâtissaient leur palais à la fois lieu de vie, citadelle, endroit cérémoniel et cimetière où le maître était enseveli avec ses trésors…et les gens de son entourage. A sa mort, le palais était déserté et son successeur en construisait un autre. Ici encore constructions et  sculptures sont en adobe donc  relativement fragiles . Comme la pluie s’est mise à tomber pendant notre visite, notre guide n’a pas manqué de nous parler des risques que le courant  chaud nommé El Niño fait courir à cette partie du Pérou en provoquant de fortes précipitations dans une zone où elles sont habituellement très, très réduites : inondations, glissements de terrain, destruction des maisons des gens les moins aisés, des maisons qui sont évidemment construites…en adobe !La dernière manifestation catastrophique de ce phénomène date de 1998.Même la Panam avait été coupée. Espérons que El Niño restera bien sage !

 

P1120804--Copier-.JPG P1120788--Copier-.JPG

 

P1120789--Copier-.JPG P1120794--Copier-.JPG 

P1120792--Copier-.JPG P1120796--Copier-.JPG 

P1120769--Copier-.JPG P1120839--Copier-.JPG

 

                                      P1120564--Copier-.JPG

                                             ( et un chien péruvien sans poil ! )

Partager cet article
Repost0
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 23:07

EL CALLEJON DE HUAYLAS (suite et fin)(du 1er au 3 février)

Le français est bien présent à l’étranger, à preuve cette inscription sur un mur de Huaraz !

 

                             P1120219--Copier-.JPG

Un certain nombre de nos compatriotes se sont installés par ici, comme Patrick qui tient une crêperie après avoir posé son sac à dos dans le coin il y a plus de 30 ans.Nous le rencontrons au garage Nissan où nous faisons changer les plaquettes de frein du camping car. Il ne regrette en rien son choix. D’ailleurs la région  fait penser, par bien des côtés, à nos Alpes. Notre balade aux lacs de Llanganuco, par une piste très, très accidentée, nous le confirme. Lacs émeraude, torrents, cascades, vaches et cimes enneigées : nous savourons…

 

P1120511--Copier-.JPG P1120534 (Copier) 

 

                          DSC00749 (Copier)

Restent les spécificités locales, comme cette grosse araignée rencontrée en chemin, et qui, d’après un garde du Parc de Huascaran, hante les branches des « quenual », seuls arbres à résister à ces altitudes. Il est vrai que nous sommes une fois encore à plus de 4000m.

 

P1120495--Copier-.JPG P1120515--Copier-.JPG 

 

DSC00764--Copier-.JPG DSC00765 (Copier)

( Autre spécificité, ces tubercules que nous avons achetées au bord de la piste et dont nous nous sommes régalés le soir . ) 

C’est aussi un pays de corridas comme l’attestent quelques affiches sur les murs et des arènes à l’entrée des bourgs. 

 

P1120331--Copier-.JPG P1120204--Copier-.JPG

Nous allons en reconnaissance jusqu’à l’extrémité du Callejon, zone plus sauvage où commence le Cañon del Pato . Cette voie soi-disant redoutable nous tente. Elle nous permettrait de rejoindre Chimbote, sur la côte, plus directement, mais les premiers tunnels ne sont guère avenantset nous décidons finalement de rebrousser chemin.

 

                             DSC00772--Copier-.JPG

Nous avons eu raison. Les nuages se sont levés et la Cordillère Blanche déploie une dentelle de sommets immaculés tout au long de la vallée. Le lendemain, nous bénéficierons encore  ce spectacle… avant de retrouver les nuages et de plonger vers Casma .

DSC00770--Copier-.JPG DSC00776--Copier-.JPG

 

P1120549--Copier-.JPG P1120552--Copier-.JPG

Juste avant cette ville nous nous arrêtons à Sechin dont le sanctaire datant du 16ème siècle avant J.C. déroule, sur les murs qui l’entourent , une bande dessinée épique, sorte de jeu de massacre opposant vaincus et vainqueurs avec des têtes pissant le sang et la cervelle, des jambes et des mains coupées, et des guerriers paradant au milieu de leurs victimes.

 

P1120623--Copier-.JPG P1120601--Copier-.JPG

 

P1120596--Copier-.JPG P1120610--Copier-.JPG

 

DSC00788--Copier-.JPG DSC00792--Copier-.JPG

Après cela bain, coucher de soleil et bivouac à Tortugas, une petite cité balnéaire installée dans une jolie baie mais cernée par la grisaille du désert côtier environnant.

 

P1120632--Copier-.JPG P1120638--Copier-.JPG

         ( Cherchez Gisèle ! )

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 23:11

HUARAZ (du 27 au 31 janvier)

 

                       Blog carte Pérou (Copier)

                             ( Pour avoir une idée de l'itinéraire déjà parcouru.)

Au moment où j’écris ces lignes, un déluge s’abat sur le camping car. Il en est chaque jour ainsi : le matin temps chaud et généralement dégagé avec, du salon de l’hôtel Santa Cruz, dans la cour duquel nous sommes garés, une vue imprenable sur le Huascaran (le plus haut sommet du Pérou, 6768m )mais l’après-midi vers 3h le temps se détraque et tourne à l’orage.

 

P1120480--Copier-.JPG P1120493--Copier-.JPG 

Il y a cinq jours que nous sommes ici, dans El Callejon de Huaylas, une ruelle, un couloir plutôt entre deux chaînes de la Cordillère, la Noire et la Blanche, celle-ci couverte de cimes enneigées et offrant tout ce que peut offrir la haute montagne et d’abord des paysages  comme on les aime. Problème : on accède aux zones les plus éloignées ou les plus élevées par des pistes   escarpées, pierreuses, boueuses et pleines de trous or notre camping car , rappelons-le, n’est pas un quatre quatre. Nous lui avons déjà beaucoup demandé ces derniers jours, nous lui avons donc accordé un peu de repos, choisissant de recourir aux services d’une agence pour les deux excursions que nous avons faites.

La première nous a menés  à Chavin de Huantar, un gros bourg montagnard d’accès difficile où l’on a découvert les vestiges d’une civilisation remontant au millénaire avant J.C. (donc avant Tihuanaco (voir Bolivie) et bien, bien avant les Incas. Elle était dominée par une caste de prêtres (ou chamanes) qui pour convaincre les populations de leurs pouvoirs  recouraient, semble-t-il, à la peur et à la mystification, transformant ce lieu de culte en théâtre où les dieux  de la nature , syncrétisés par des statues, des stèles et des obélisques  mêlant l’homme à la bête, se manifestaient lors de cérémonies, par exemple par des cris de puma  produits par des conques marines et répercutés par divers canaux et galeries souterraines. Se détachant de la muraille du temple principal, des têtes-clous  qui étaient sans doute destinées à produire le même effet (qu’on songe aux gargouilles de nos cathédrales !)

 

                          DSC00653--Copier-.JPG

                                             ( vue actuelle du site )

P1120350--Copier-.JPG P1120332--Copier-.JPG

 

P1120242--Copier-.JPG P1120280--Copier-.JPG

 

                            P1120356--Copier-.JPG

 

DSC00654--Copier-.JPG DSC00663--Copier-.JPG

 

DSC00659--Copier-.JPG DSC00674--Copier-.JPG

                                                              ( têtes clous )

DSC00670--Copier-.JPG DSC00671--Copier-.JPG

 

P1120250--Copier-.JPG P1120317--Copier-.JPG

 

Notre sec onde sortie nous a permis une fois de plus de marcher à plus de 5000mètres jusqu’au pied du glacier Pastoruri et de l’admirer en long et en large même si la neige a bien failli tout compromettre.

 

P1120392--Copier-.JPG P1120413--Copier-.JPG

 

 

P1120409--Copier-.JPG P1120426--Copier-.JPG

 

P1120435--Copier-.JPG P1120444 (Copier)

 

                         DSC00698--Copier-.JPG

Outre quelques peintures rupestres, nous avons aussi eu l’opportunité, au retour, de rencontrer des plantes d’une grande rareté, les Puyas Raimondi, lesquelles peuvent vivre jusqu’à 100 ans avant une unique floraison qui est aussi leur chant du cygne. Hélas ! nous n’aurons vu que les restes, de beaux restes, certes, mais enfin…de la dernière floraison.

 

P1120451--Copier-.JPG P1120483--Copier-.JPG

                   ( Près des peintures, une source d'eau gazeuse )

 

DSC00701--Copier-.JPG DSC00700--Copier-.JPG

 

                                P1120471--Copier-.JPG 

Pour vous donner une idée de la taille de ces broméliacées dont la hampe florale peut atteindre 9 m.  

                     Puya_raimondii-1--Copier-.jpg

Les fleurs que nous n'avons pas pu voir; il peut y en avoir 20 000 sur une hampe.

En dehors de cela nous profitons bien sûr de ce séjour à Huaraz pour nous refaire une santé et bénéficier de tous les services qu’offre une grande ville. De ce point de vue Huaraz est super et on trouve pratiquement tout dans et autour de son marché central, un lieu très coloré où nous ne nous lassons pas de déambuler.

 

DSC00713--Copier-.JPG DSC00714--Copier-.JPG

                         Sur le marché, des cuy ( cochons d'inde ) pas cuits !

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 23:55

DE LA COTE A LA SIERRA (du 23 au 27 janvier)

Il faisait vraiment trop chaud sur la côte et nous n’avions pas envie de passer par Lima que nous pensons visiter plus tard. Nous sommes donc remontés dans la Sierra, d’abord en suivant la vallée du Pisco puis en coupant à travers la montagne jusqu’au lac de Choclococha  où nous avons dormi dans les conditions qui nous conviennent (2° la nuit !)

 

P1120115--Copier-.JPG P1120112--Copier-.JPG

Le lendemain nous avons gravi  un col qui grimpe à  4853 m (notre record en camping car. Plus haut que le Mont-Blanc, ouais !) et ce par une route étroite et sans revêtement (mais, à dire vrai, nous craignions pire !) En prime, des paysages superbes et l’impression de découvrir un autre Pérou, celui qui sort des sentiers battus par le tourisme : l’accueil en général est plus sympathique.

 

P1120141--Copier-.JPG P1120129--Copier-.JPG

 

                        DSC00631--Copier-.JPG

 

P1120144--Copier-.JPG P1120143--Copier-.JPG

                          ( des difficultés mais aussi des rencontres sympas )

 Après cela courses à Huancavelica où nous ne résistons pas, une fois de plus, au charme des costumes traditionnels et des vieilles églises. Puis de montées en descentes et de lacets en lacets, nous arrivons au Pont Colonial d’Izcuchaca.

 

P1120147--Copier-.JPG P1120161--Copier-.JPG

 

P1120146--Copier-.JPG P1120171--Copier-.JPG

( Ici, les "mujeres" tricotent toutes, dans la rue, en marchant, assises dans les fossés, avec une méthode particulière:en passant le fil autour du cou ! )

 

                         P1120174--Copier-.JPG

C’est peu de temps après que  se produit l’événement de la journée. Depuis qu’on nous annonçait  des « descumbres » (éboulements) ,ne voilà-t-il pas que cela se produit juste devant notre nez !Quelques pierres d’abord, puis en quelques instants ,à peine le temps de reculer, tout un pan de montagne miné par les pluies s’abat sur la route la coupant totalement. Nous nous garons sagement sur une plateforme quelques mètres plus bas et les voitures et les camions commencent à s’agglutiner. Bernard songe déjà à rebrousser chemin en attendant que la route soit dégagée d’autant que maintenant tout un petit monde de chauffeurs et de passagers s’agite dans tous les sens alors que des pierres continuent de tomber ; mais cette agitation ne va pas tarder à se transformer en action . Pas question d’attendre l’arrivée d’un bulldozer. Les plus pressés vont se mettre à l’ouvrage, sous la menace de nouveaux éboulements, et débloquer un  à un les plus gros rochers : une demi-heure plus tard ils auront ménagé une voie  suffisante pour que le trafic puisse reprendre. Chapeau…et merci, les gars !

 

                           P1120176--Copier-.JPG

 

Instantane---4--Copier-.jpg Instantane---6--Copier-.jpg

Remis de nos  émotions, nous pouvons reprendre la route et dépasser la grosse cité de Huancayo avant d’atteindre enfin, à la nuit tombante, une ville plus petite et plus tranquille, Concepcion, où nous nous trouvons un petit coin à côté de l’église et de la Plaza de Armas. Nuit excellente !

Nous nous trouvons là dans la riche vallée du Montaro  où croissent artichauts…et truites ! Un vrai bain de verdure. Les Franciscains avaient établi par ici , au 18ème siècle, une de leurs bases arrières pour l’évangélisation de l’Amazonie : le couvent d’Ocopa. Ce grand ensemble religieux renferme parmi d’autres trésors une bibliothèque de 30000 livres dont des incunables (mais si ! mais si ! nous avons pensé à toi, Alphonse !) et un très beau vieux cloître datant des origines du monastère.  Hélas ! interdiction de photographier !

 

P1120179--Copier-.JPG P1120191--Copier-.JPG

La suite : Tarma, Cerro de Pasco, Huanuco et ses encombrements (et sa truite frite qui a sans doute donné sa énième diarrhée à Bernard !) puis nous affrontons la  dernière difficulté avec la route , étroite et semée de nids de poule  qui mène à Huaraz par La Union en serpentant à flanc de montagne .

 

                            DSC00640--Copier-.JPG

 

P1120201--Copier--copie-1.JPG P1120207--Copier--copie-1.JPG

                     Eh oui, on est bien là !                             En descendant de La Union.

                             

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 00:45

 

PARACAS ( 22 -23 Janvier )

Nous ne quittons Nasca qu’à midi car nous avions encore beaucoup de choses à faire : ménage, repassage, blog et courses pour Bernard.

Nous prenons la Panam et nous nous arrêtons au nord de la ville pour grimper à un mirador d’où l’on peut observer une dernière fois les dessins des mains et de l’arbre. On les voit moins bien qu’en avion , par contre cela permet de bien voir comment ont été tracées ces lignes. Après un arrêt pour manger, nous traversons Ica, capitale du vin péruvien ; il fait de plus en plus chaud. Sur le bord de la route , les vignes côtoient les plantations de coton, de maïs ou d’asperges. avec en décor de fond, des dunes de sable.

 

P1120019--Copier-.JPG P1120036 (Copier)

 

P1120027--Copier-.JPG P1120034--Copier-.JPG

Celui-ci a envahi la Péninsule de Paracas avec ses superbes falaises et ses magnifiques plages. Nous allons jeter un coup d’œil à ce qui reste de la Cathédrale dont l’arche principale s’est malheureusement écroulée lors d’un tremblement de terre. Un gardien du parc qui se trouvait là nous propose de nous ouvrir la voie avec son quad pour rejoindre la Playa Roja où nous comptons dormir en face du petit port de Lagunilla. En fait, il s’agit surtout d’une question de sécurité car la piste dans les sables est bien balisée mais il préfère que nous restions près du poste de garde. Nous aurons droit à un superbe coucher de soleil sur la baie et le petit port. La nuit sera moins bonne car, après Bernard, Gisèle va étrenner une méchante Tourista. Dommage !

 

                         DSC00618 (Copier)

 

                                       P1120038--Copier-.JPG 

                                                                ( La cathedrale )

P1120066--Copier-.JPG P1120061--Copier-.JPG

                                            Playa Roja

                       DSC00629--Copier-.JPG

 

DSC00622--Copier-.JPG DSC00624 (Copier)

Nous ne manquerons cependant pas de nous rendre dès le lendemain matin à la rencontre des pêcheurs déchargeant leur cargaison d’anchois. Ces petits poissons font le régal des pélicans qui viennent prélever leur part.

 

P1120082--Copier-.JPG P1120093--Copier-.JPG

 

P1120098 (Copier) P1120096--Copier-.JPG

 

P1120101--Copier-.JPG P1120088--Copier-.JPG

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Vers de nouveaux horizons...
  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
  • Contact

Profil

  • bernard et gisèle

Recherche

Archives

Catégories