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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 22:47

 

DU 26 au 29 février

 

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Calama est une ville minière sans attrait particulier excepté de grands magasins où on trouve de tout (même de la moutarde de Dijon ! même du pâté breton Hénaff !) et un climat agréable dans l’ensemble, journées chaudes sans trop , nuits très fraîches .Nous y restons parce que nous ne pouvons visiter la mine de Chuquicamata avant le 1er mars. Du coup nous décidons de faire réparer le pare-brise qui est maintenant traversé par une longue fêlure. Un « pro »accepte de nous prendre sur le champ. Va s’ensuivre une véritable opération chirurgicale qui  durera trois heures . Notre artisan travaille en famille, sa femme lui passe la résine, les bandes, les outils ; quand des amis viennent, on taille une bavette puis on retourne au boulot ; on  vous apporte aussi des cocas : tout cela est très convivial. Au final nous avons des bises et... une garantie de 6 mois (enfin, sur le papier !)

 

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                           Et pour réparer, il fait de nouveaux trous !!!

Après cela nous partons pour une tournée des environs. Des pluies torrentielles sont tombées ces dernières semaines et beaucoup de routes sont impraticables. Nous pouvons néanmoins aller jusqu’à Chiu Chiu et Lasana, oasis nichées au creux du rio Loa. La première possède une église en adobe qui daterait du 16ème siècle( ?) et qui est un véritable petit bijou d’art rustique avec sa charpente et ses portes en bois de cactus nouées de lanières de cuir : à se mettre à genoux !

 

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La seconde, plus pittoresque par le site, est dominée par une Pukara, ancien village fortifié. Sur le très étroit chemin qui y mène, des pétroglyphes (inscriptions sur la pierre généralement plus anciennes que les géoglyphes qui ne dépassent pas les mille ans d’existence).

 

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Si l’on monte sur le plateau et qu’on pousse un peu plus avant jusqu’à la retenue de Conchi, on aperçoit au loin , magnifiques de blancheur, les volcans San Pedro et San Pablo, les deux atteignant 6000 mètres.

 

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Finalement le temps passe vite et  nous voilà au jeudi. En route pour la plus grande mine de cuivre du monde ! Après une petite halte à Chuquicamata dont on a évacué les habitants vers Calama (problèmes d’intoxication par l’arsenic ?) nous arrivons à cette mine à ciel ouvert que je me garderai de décrire comme un grand trou avec des étages où circulent de minuscules camions : le trou fait dans les mille mètres de profondeur, les étages sont de larges routes  et les énormes véhicules qui s’y croisent pour remonter le précieux minerai ont des pneus de 3 mètres de haut !On nous donne en espagnol et en anglais des tas de chiffres impressionnants…à ne pas en croire ses oreilles(surtout quand on n’est pas sûr qu’elles aient bien compris !)Dommage, par contre, qu’il ne soit pas prévu une visite des bâtiments où ont lieu les opérations de traitement du minerai pour le transformer en plaques de cuivre : on nous a dit que pour en savoir plus là-dessus il suffit d’aller sur le site internet de la CODELCO . A bon entendeur salut !

 

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    Les  monstres deviennent des          Imaginez la taille de ces engins !     

    fourmis !

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 22:55

25 et 26 février

 

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Puisque nous n’irons pas au Pérou ou en Bolivie cette fois, nous n’avons pas le choix : il nous faut, après avoir regagné Arica, rebrousser chemin vers le sud par la même route jusqu’au niveau d’Iquique puis continuer par l’intérieur. A partir de là un long parcours nous attend avec d’interminables lignes droites coupant des étendues désertiques et une chaleur avoisinant les 35°. Mais, somme toute, ce n’est pas plus monotone que dans la pampa patagonienne et il y a toujours quelque part un coin au frais pour nous recevoir, en l’occurrence, pour le premier soir, l’oasis de Pica connue pour ses bains naturels et son micro-climat propre à la production de fruits tropicaux. Hum ! délicieuses, les mangues de Pica, n’est-ce pas, Gisèle ?

 

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Nous sommes ici en pleine zone sismique mais, au Chili, éruptions volcaniques, tsunamis et tremblement de terre sont des phénomènes courants. Quelquefois des villes disparaissent, d’autres fois on reconstruit sur les ruines. Les églises sont rarement épargnées. Nous visitons celle de Matilla, fortement endommagée par un séisme en 2005 et restaurée depuis : on y trouve une inhabituelle représentation de la Cène.

 

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Lesgéoglyphes inscrits sur les parois montagneuses semblent étrangement mieux résister au temps. Nous ne manquons pas d’aller admirer ceux du Cerro Los Pintados et là encore nous trouvons un coin aménagé pour pouvoir manger au frais à l’ombre des tamarugals, l’un des seuls arbres avec le caroubier à pouvoir pousser dans ce sol ingrat, au bord d’un salar, sorte de lac salé actuellement à sec. Les lieux étaient autrefois occupés par une oficina, une exploitation de salpêtre : il en reste une voie désaffectée, quelques wagons et des maisons démolies.

    

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Quelques heures plus tard nous atteignons enfin Calama. Nous sommes à plus de 2000mètres, en plein royaume du cuivre. Nous allons voir s’il est possible de visiter la mine de Chuquicamata, la plus grande du monde jusqu’à ces derniers temps.

 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 23:47

A LA FRONTIERE DU PEROU ET DE LA BOLIVIE

Du 22 au 25 février


Ce que nous voyons à présent est comme une invitation à des voyages…futurs peut-être. Voyages dans le temps, voyages dans l’espace…

A partir d’Arica une route s’enfonce vers l’est au milieu d’une immense oasis le long du rio Lluta. Sur la route, un musée, le musée archéologique de San Miguel de Azapa : les cultures originales qui se sont développées dans cette région avec ou sans l’apport d’autres civilisations andines s’exposent avec de nombreux objets pour un passionnant retour vers le passé, de 10000ans avant J.C. jusqu’à nos jours. Point d’orgue : les émouvantes momies Chinchorros.

 

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Puis commence la montée vers l’Altiplano par la route qui acheminait l’argent des mines du Potosi vers la côte. Des géoglyphes évoquent les caravanes de lamas qui passaient par là. Aujourd’hui c’est une noria d’énormes poids lourds boliviens qui escaladent et dévalent ces pentes où l’on repère quelques vestiges historiques, telle la Pukara de Copaquilla, un fort datant du 12ème siècle. La route grimpe, grimpe…Nous nous arrêtons à 3400mètres pour nous accoutumer à l’altitude : on nous a tellement parlé du mal des montagnes que nous abordons l’altiplano avec précaution.

 

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Le lendemain, promenade dans les rues d’un village aymara, au creux des montagnes. On y fête le carnaval et on nous laisse très aimablement assister aux répétitions musicales. Nous repartons, ravis de cet intermède musical ,quand nous avisons un indien aymara qui à l’évidence attend qu’un véhicule le prenne. Nous le prenons à bord et voilà que notre homme nous remercie en anglais puis, ayant appris notre nationalité, en français. Il se débrouille bien mieux que nous en espagnol et nous pose des tas de questions. Nous en profitons à notre tour pour lui en poser sur lui-même et son peuple. L’échange est chaleureux et il nous quitte à Putre en appelant la bénédiction de Pachamama, la Terre Mère, sur nous et tous nos proches. Gracias, amigo , pour ce bon moment passé ensemble !

 

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S’ensuivra la visite de Putre avec  son église et ses ruelles aux portails remarquables.

 

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          PUTRE  à 3500 mètres d'altitude.

 

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Malheureusement l’après-midi va être gâché par des travaux routiers jusqu’à la frontière bolivienne. Certes nous apercevrons quantité de vigognes, d’alpagas, de lamas, certes nous pourrons jeter un coup d’œil sur des paysages magnifiques, mais nous aurons à peine le temps d’en profiter et de les prendre en photos, obligés que nous sommes de surveiller la route, celle-ci se réduisant à une seule voie que les véhicules ne peuvent emprunter qu’en convois, à tour de rôle. L’aller jusqu’au lac Chugara, à 4500m d’altitude, au milieu de volcans de plus de 6000 se passera bien mais le retour va être une véritable équipée après un embouteillage monstre sur la voie unique et une descente folle, en pleine nuit, sur une piste de montagne empruntée par erreur en croyant à un raccourci.

 

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                                Lagunas et volcan à 4500 m.

 

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Mais ça va, nous avons bien dormi : Putre est une petite cité très tranquille.

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 23:51

D’IQUIQUE A ARICA


Du 18 au 22 février

 

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Nous sommes dans un adorable camping avec piscine et tout, sur un promontoire, face à l’océan. Hier soir et dans la nuit nous avons entendu de drôles de cris. Depuis ce matin, le mystère est levé : cela vient de chez nos voisins, une colonie de lions de mer installés sur un îlot rocheux tout à côté. Sympa, non ?

 

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Quant à Iquique, c’ est une ville industrielle et commerciale qui joue les grandes avec ses quelques gratte-ciel au pied d’immenses dunes de sable. Les chauffeurs de taxi y sont très loquaces et disent qu’il y fait bon vivre…si on a les moyens. Il y règne une méchante odeur de poisson qui doit venir des usines de traitement du poisson.

La vieille ville, la plus charmante à nos yeux, célèbre avec la nostalgie la belle époque de l’industrie salpêtrière avec sa tour de l’horloge, son théâtre, ses demeures et ses trottoirs en bois et son tramway maintenant définitivement à l’arrêt ; mais la ville a su rebondir après la crise du nitrate.

 

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Humberstone, elle, en est morte. Comme la plupart des «  oficinas », cités minières où l’on extrayait le précieux produit, elle s’est complètement vidée de sa population et il ne reste aujourd’hui, autour des bâtiments d'exploitation, que des alignements de maisons abandonnées, des bancs d’école et de théâtre vides, un marché fantôme, une piscine sans eau. Ce lieu, désormais hanté par les vents du désert, ne saurait laisser insensible tant ceux qui l’habitèrent y ont laissé de leur existence.

 

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Avant de nous lancer dans les montées et descentes vertigineuses qui nous emmèneront de cuestas en quebradas jusqu’à Arica, nous faisons un petit détour, près d’Huara, pour rendre visite au Géant de l’Atacama, un géoglyphe qui , du haut de sa colline de sable, contemple des siècles d’histoire.

 

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Et nous voilà à Arica, dernière grande ville chilienne avant le Pérou et la Bolivie. Encore une ville avenante où nous  passerons cependant une détestable nuit,  dans un cadre idyllique mais dans la musique et le bruit des moteurs. 

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 23:15

 

LE GRAND NORD

 

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Du 14 au 18 février

Et maintenant, nous attaquons le Grand Nord, c’est ainsi que les Chiliens nomment la région de l’Atacama qui va jusqu’à la frontière avec le Pérou, région chaude et de plus en plus sèche jusqu’à devenir désertique. « Que calor ! Que calor ! » : il est vrai que l’après-midi nous souffrons, comme les autochtones, de cette chaleur mais, à vrai dire, celle-ci est en partie atténuée par l’influence de l’air marin car nous avons choisi de gagner Arica par la côte et nos bivouacs au bord du Pacifique, sur les falaises de Huasco à observer les ramasseurs d’algues au travail  ou dans le Parque Nacional Pan de Azucar au milieu des cactus, ont été plutôt agréables. Nous verrons ce qu’il en sera ensuite.

 

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Pour le paysage, à partir de La Serena, nous avons rapidement vu les  choses changer. Pour simplifier on dira qu’il y a d’abord eu les zones où il restait un peu de végétation et d’improbables vaches occupées à brouter sec parmi des cactus offrant diverses compositions ou en décompositions puis  plus rien que des sables, des pierres ou des montagnes complètement dégarnies avec, pour rompre la monotonie des grandes tracées désertiques, des mines , des ports minéraliers, quelques villages de pêcheurs , de grands observatoires perchés sur les sommets…et parfois un cimetière. Le Pacifique égaie un peu tout cela. Il donne envie de se baigner mais malgré les magnifiques plages qui le bordent les occasions sont rares car il n’est pas aussi pacifique que cela avec ses énormes rouleaux qui s’abattent sur la côte. Il faut réussir à trouver la petite crique où ses eaux se calment et où affluent les campeurs.

 

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Parmi les grandes villes qui ont marqué les étapes de notre parcours, nous retiendrons sutout Copiapo pour un pittoresque camping des environs et Caldera , son port de pêche, ses pélicans…et ses groupes folkloriques ! Quant aux autres, Chañaral, Taltal, Antofagasta, Tocopilla : tristes cités au débouché des routes du nitrate ou du cuivre…

 

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Restent donc les cactus, un festival de cactus !

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 20:44

PRESQUE AUSSI HAUT QUE LE MONT BLANC !

 

14 Février

 

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Après les chaleurs torrides des jours précédents ponctuées par un bel orage de grêle à Las Flores, juste avant la douane argentine pour notre énième passage de l’autre côté, nous abordons la montée du Paso Agua Negra, l’un des cols andins les plus hauts entre l’Argentine et le Chili. Pour passer la nuit , nous préparer à l’altitude et faire souffler le camping car, nous nous arrêtons à 2900 m. d’altitude. Ce sera une nuit très fraîche et calme au bord du rio ; aucun passage sur la piste pendant la nuit.

Au matin, nous reprenons la montée de ce col qui porte bien mal son nom car nous avons eu pendant  les 200 kms un festival incroyable de couleurs sur les Andes. Un vrai régal ! Les flancs de la montagne paraissaient soyeux, avec des reflets irisés, mordorés , bleutés ou au contraire éclataient de teintes très vives : vert, jaune ,rouge…toute la gamme des tons était là. Les multiples photos prises ne rendent malheureusement pas la beauté exceptionnelle de ce site.

 

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La conduite sur la piste en était doublement agréable d’autant plus que notre camping car a allègrement atteint les 4753 m du col  ( quelques petites dizaines de moins que le Mont Blanc ! ) où nous attendaient les "pénitents". Il n’a pas trop chauffé et pratiquement pas craché noir, notre  brave petit C.C. !

 

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Nous avons mangé en redescendant, à 2900m. encore, un peu avant la douane chilienne ( ici, 200kms de ripio séparent les deux douanes ). Le passage à la frontière fut encore très long alors que nous étions presque les seuls "clients" ; tout y est passé, de la trousse à pharmacie au moteur.

 

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Plus bas, dans la vallée, une surprise nous attendait ; à partir de 1500m. ,sur les pentes complètement nues et sèches de la montagne, on cultive en très grosse quantité de la vigne, gros raisins rosés. Hallucinant, ces rangées de vigne montant à l’assaut des Andes. Couvert de filets beiges, le vignoble se confond avec la roche. Nous y avons aussi vu quelques équipes de vendangeurs. Ici, on vendange plus tôt que dans la région de Mendoza.

 

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Un peu plus bas encore, à 800 ,900m.,le fond de la vallée d’Elqui est tapissé de vignoble et de cultures fruitières ; le raisin est soit  exporté, soit séché mais il sert surtout à la fabrication du célèbre Pisco, l’eau de vie nationale. Là encore, le contraste du vert des cultures et de la roche des Andes est   saisissant.

 

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C’est avec la tête pleine de paysages somptueux que nous nous arrêtons dans un camping à Vicuña ; nettoyage et repos sont nécessaires après une telle étape !

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 19:39

VERS ISCHIGUALASTO ET TALAMPAYA

 

Du 10 au 12 février

 

Nous quittons Mendoza la verte pour nous retrouver très vite dans une pampa sèche qui ne va pas tarder à sa transformer en étendues de sables voire parfois en dunes accablées de chaleur. On se croirait dans le sahel n’étaient des éléments typiques comme les cactus-candélabres et les caroubiers. Ces derniers sont les seuls à offrir un coin d’ombre où se glisser avec le camping-car à condition de ne pas se payer une des redoutables épines effilées qui garnissent les branches mortes, transperçant les semelles des sandales : inquiétant pour les pneus !

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Finalement nous déjeunons en plein soleil sur l’une des aires de pèlerinage du sanctuaire de la Difunta Correa. Pendant féminin du Gauchito Gil cette sainte « argentine » (entendez « non reconnue par l’Eglise ») attire les foules sur cette colline entourée de chapelles fourre-tout et de collections d’objets divers qui lui sont présentés en reconnaissance ou pour obtenir sa protection.

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                 Des militaires.........                                                   Aux camionneurs !

Nous arrivons à Ischigualasto en fin de journée, à l’heure de la fraîche, après avoir parcouru plus de 500kms (notre record). Les parcs d’Ischigualasto et de Talampaya sont tout proches l’un de l’autre et tous deux inscrits au Patrimoine de l’Humanité pour l’intérêt de leurs formations géologiques et les importantes découvertes paléontologiques qu’on y a faites. Ils se différencient par la couleur des roches et l’aspect que leur a donné l’érosion mais tous deux peuvent revendiquer l’étiquette « Jurassic Park » par le nombre d’espèces de dinosaures qu’on y a retrouvés et reconstitués. A noter aussi pour Talmpaya d’intéressants pétroglyphes.

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                                                               ISCHIGUALASTO, VALLEE DE LA LUNE

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                      Vrai terrain de boules !

                     

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:58

RETOUR EN ARGENTINE PAR L’ACONCAGUA

 

Du 6 au 9 février

 

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Coincé entre le Pacifique et la Cordillère, sa frontière naturelle avec l’Argentine, le Chili se traverse vite d’ouest en est. Ainsi, après avoir quitté le terrain de camping sous les eucalyptus où nous avons séjourné le temps de visiter Valparaiso, il ne nous restera qu’à suivre le Rio Aconcagua pour nous retrouver en fin d’après-midi au pied du plus haut sommet des Andes (6960m) après une belle montée en lacets qui nous amène à 2900m.

 

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 Contrairement aux paysages alpins ou pyrénéens si les monts qui nous entourent affichent des altitudes de 4000-5000m seul l’Aconcagua est couvert de neige. Nous pourrons l’approcher mais pas trop quand même. Par contre nous passerons la nuit au frais avec lui mais il nous faudra supporter l’incessant trafic routier sur cette voie essentielle entre les deux pays.

 

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Le lendemain nous amorçons la descente vers Mendoza. Nous nous arrêtons pour admirer le « Puente del Inca », un magnifique pont naturel, et nous laissons derrière nous le volcan Tupungato, un beau 6000 tout blanc, pour dévaler entre des pentes abruptes aux teintes variées . En bas nous attend, dans un écrin de verdure (les clichés évitent de se prendre la tête !), le bourg d’Uppsalata.

Et nous voilà à Mendoza, dans un camping difficile à trouver mais pas trop mal, le camping Suizo où -comme le monde est petit…petit…petit !- nous découvrons Peter et Ursula, attablés devant leur    ordinateur. Agréable soirée ensemble et…

Le lendemain visite de Mendoza. Il fait environ 35° ce qui nous permet d’apprécier d’autant mieux cette capitale du vin miraculeusement ombragée et la fraîcheur de ses jets d’eau. Cocorico : le plan de la ville est dû à un Français ! Pour l’architecture on retiendra surtout celle de l’ancienne Banque Hypothécaire, de style hispanique.

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Notre impression sera confirmée par les quelques personnes que nous rencontrons le jour suivant dans une bodega tenue par un couple du sud de la France : Mendoza est une ville très agréable. Séduits par cette région, ces deux compatriotes, Brigitte et Philippe, y ont acquis un domaine de 15 hectares de vignes et d’oliviers. Leur accueil est  tellement sympathique (ne disons pas « chaleureux », il fait déjà assez chaud comme ça !) que, venus pour une dégustation, nous y restons pour la nuit après avoir savouré, outre leurs produits, un délicieux moment avec d’autres Français venus leur rendre visite. Peut-être les vignes nous manquaient-elles ?

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 23:18

 

                VALPARAISO, J’ADORE !


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Quelque chose que nous n’avons pas dit mais que beaucoup auront noté : la végétation a bigrement changé ces derniers jours. Nous sommes maintenant au milieu d’une flore méditerranéenne où, en plus de la vigne, poussent palmiers, eucalyptus, mimosas, cactus, etc.

Cela contribue au charme de la côte du Pacifique que nous allons suivre d’Isla Negra jusqu’à Valparaiso où nous retrouvons Neruda qui  nous attend dans un square comme pour nous inviter à venir jeter un coup d’œil en passant à une autre de ses demeures, la Sebastiana : ici aussi  les pièces s’ ajoutent les unes aux autres mais cette fois en hauteur, chacun offrant bien sûr un magnifique point de vue sur la ville et l’Océan.

                            

          

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Merveilleuse ville de Valparaiso ! Elle épouse les flancs des collines (45 !). Nous en avons monté et descendu les rues, les ruelles, les escaliers, les ascenseurs, pendant une journée entière à l’admirer sous toutes les coutures, à en voir de toutes les couleurs, sans jamais nous lasser.

 

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Nous avons même visité les cimetières, l’un pour gens bien, avec caveaux de famille, l’autre plus populaire, fait de niches superposées. Eh bien ! tout le monde, pratiquement, avait vu sur l’Océan !

 

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                      Valparaiso, j’adore !

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 22:17

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ISLA NEGRA

Et c’est reparti ! Après avoir contourné Santiago par le sud et déjeûné d’une soupe de haricots et de quatre rondelles de tomate (nous nous sommes sans aucun doute mal fait  comprendre de l’aubergiste !), nous atteignons Isla Negra, au sud de Valparaiso.

 On y visite la maison du poète Pablo Neruda. Difficile pour nous de ne pas la rapprocher de celle de Dali à Cadaquès, l’excentricité et la mégalomanie en moins. Même cadre marin avec l’Océan Pacifique qui vient battre les rochers à ses pieds et s’invite dans chaque pièce du bâtiment par de grandes baies vitrées, ; même impression de maison-gigogne obéissant à la fantaisie de son propriétaire d’où des ruptures de continuité, des décrochements, des raccordements inattendus ; même univers de collectionneur : figures de proue, masques, bouteilles, coquillages, papillons, pipes, cravates, étriers… j’en passe… j’en passe …(un peu étouffant, quand même, ce côté musée !)

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L’extérieur ne paie pas de mine mais reflète aussi à sa manière la fantaisie du poète : maison-roulotte, tour de pierre , cabane d’indien mapuche, campanile, barque…et locomotive !

Pablo Neruda a construit là, au fil des années,  l’univers marin  d’un grand enfant rêveur qui connaissait l’art de voyager sans bouger mais en s’entourant d’objets évocateurs. Elle est, à elle seule, tout un poème.

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Il continue à y vivre par-delà la mort non seulement parce qu’il y est enterré avec son épouse face à l’Océan mais aussi parce que tout, dans cette maison, parle de lui.

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Oui, bon, je sais bien : cela sent son prof de français ! Eh bien, restons en là. Allez, hissez haut les voiles et en route maintenant pour Valparaiso !

P.S de Gisèle : Pablo Neruda valait bien ça!

 

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  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
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