Excursion aux Galapagos (du 6 au 10mars)
Dès notre arrivée à Quito nous avons prospecté les agences, notamment celles tenues par des Français : les Galapagos, nous savions que ce n’était pas donné, mais en être si près et ne pas y aller !... Finalement nous avons opté pour un tour de 5 jours à un prix qui nous a paru raisonnable pour un combiné de 4 îles , dans l’ordre : San Cristobal, Floreana , Isabela, Santa Cruz. Sur le papier, cela se présentait bien même s’il nous a fallu nous lever à 3h du matin pour gagner le nouvel aéroport de Quito très éloigné de la ville. Seulement nous avons joué de malchance…
Cela a commencé avec les problèmes de vol, le nôtre étant retardé de 3H30 à cause du mauvais temps régnant au-dessus de Guayaquil, escale avant San Cristobal. Du coup , arrivés à destination , malgré un décalage horaire en notre faveur( 1 heure de moins que sur le continent), nous n’avons eu droit qu’à une partie du programme de l’après-midi, une séance de snorkel (nage avec palmes et tuba pour observer les espèces aquatiques)près d’un îlot rocheux qu’on appelle Le Lion endormi pour sa ressemblance avec un lion de mer. Là, nous avons commencé à déchanter car nous n’avons jamais pratiqué le snorkel et, en l’occurrence, notre guide non seulement ne s’est pas occupé de nous initier à cette discipline mais nous a lâché en eaux profondes au milieu des vagues qui battaient violemment les rochers. Bernard, qui avait voulu tenter l’expérience et s’était jeté à l’eau, a dû rebrousser chemin non sans difficultés. Nous avons donc été dégoûtés dès le début du snorkel alors que , dans d’autres conditions, nous aurions sans doute apprécié comme d’autres de pouvoir évoluer au milieu des requins,des otaries et des tortues de mer.
( snorkeling ou nage libre mais pas au Lion endormi!)
Et le reste a été à l’avenant. Le troisième jour, à cause du brouillard, nous n’avons pu voir, sur l’île Isabela, le volcan Sierra Negra encore en activité et son immense cratère(11km de diamètre). C’était pour nous le clou du voyage :qu’on juge de notre déception ! Qui plus est, le dernier jour notre guide a oublié de se lever( !) et nous avons en plus été privés de la visite du Centre Darwin, centre d’étude du milieu ambiant et de reproduction des tortues et des iguanes…Enfin, et on s’arrêtera là, l’avion du retour a eu, lui aussi, des problèmes, cette fois d’ordre technique, d’où, là encore, 3 bonnes heures de retard et une arrivée nocturne à Quito.
Mais c’est surtout à notre guide, le pire que nous ayons rencontré au cours de notre périple en Amérique du Sud, que nous en voulons pour ne s’être pas soucié de son groupe comme il aurait dû, ne parlant que l’anglais alors que l’espagnol nous était plus accessible(et que c’est sa langue natale, que diable !) , ne respectant guère les normes de sécurité, multipliant les temps morts et plus soucieux de son confort personnel que de l’intérêt de ses clients.
( Notre bateau et le guide dans son activité préférée! )
( Un autre moyen de transport utilisé sur les îles )
Alors, que retiendrons-nous de tout cela ? Eh bien, quand même, beaucoup de belles images qui contrebalancent notre amertume de n’avoir pas vu tout ce que nous aurions souhaité.
Il n’y a pas à dire : les îles Galapagos sont un paradis marin avec des paysages volcaniques superbes, des plages de rêve, un festival d’animaux merveilleux mais étrangement familiers qu’ on peut côtoyer sans difficulté et sans crainte.
Petite idée de la végétation
( Cactus de lave )
LA MANGROVE
Et de plus elles ont chacune des histoires à raconter avec leurs grottes , leurs repaires de pirates ou les ruines d’une base américaine, celles d’un pénitencier style Cayenne.
N’empêche : cet archipel qui offre de quoi alimenter la curiosité et l’imagination des plus difficiles est touristiquement surexploité et quasiment colonisé par la clientèle nord-américaine ce qui risque, à terme, de lui ôter de sa séduction.
Nous n'avons pas oublié les photos d'animaux; elles seront dans le prochain article.