5 novembre 2011
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Après 5 longs jours de traversée sans aucun bateau à l’horizon ni signe de vie marine, nous atteignons , vendredi 21 octobre à 6 heures du matin, le port de Vitoria profondément enfoncé dans l’embouchure de je ne sais quel fleuve ( ?) . Nous accostons devant une sorte de palace au bel escalier en fer à cheval mais nous allons bien vite retrouver le monde moderne : gratte-ciel ,installations du port…Nous devons traverser le che
nal , en barque, pour 2 reais par personne (1r = 0,40€ )pour aller faire un tour en ville ; plaisir de se dégourdir les jambes, de découvrir la physionomie des Brésiliens et Brésiliennes. Un autre moment fort de cette escale : je parviens à connecter monordi depuis la cabine et nous communiquons avec Michel sur Skype. La sortie du port durant une heure, la nuit, par le long chenal où le bateau frôle d’énormes masses rocheuses, a quelque chose de féérique avec les lumières de la ville.
Vingt heures de navigation et nous voilà au large de Rio où nous jetons l’ancre devant " l’indien couché" , un gisant assez bien figuré par la découpe des montagnes de la côte de la baie de Rio.
Et pendant trois jours d'attente ( "port congestionné "dixit le capitaine ),nous aurons tout loisir de contempler, avec les jumelles, le Corcovado, le pain de sucre, la plage de Copacabana et les nombreuses frégates qui survolent le cargo .Quels veinards ,diront certains, mais c’était quand même un peu long ! Enfin, le 26 , le bateau s’ébranle et ,au lever du jour, nous entr
ons dans le port. Enfin, nous allons voir de plus près cette ville mythique. Pour quitter les installations portuaires, un long parcours dans un vieux bus de dockers brinquebalant sur les pavés nous attend. Nous allons d’abord, en minibus (43r /pers.), monter au Corcovado, gigantesque Christ, les bras en croix, dominant la ville de 710 m. Et là, il faut le reconnaître, vue grandiose sur les nombreuses baies enserrées au milieu des monts, les immenses plages, les îlots multiples…Un autre excellent souvenir : les jus de fruits salvateurs car il fait entre 35 et 40 ° Descente ensuite au centre ville, quartier Carioca, où se côtoient des mondes très différents ; tours modernes et anciennes demeures, hommes d’affaires costard cravate et enfants ramassant boîtes de coca ou cartons sur les trottoirs…Nous n’irons pas dans les nombreuses favelas que nous voyons à
flanc de collines . Rio est une ville séduisante difficile à appréhender dans son immensité et sa diversité, une ville sans doute en mutation mais déjà bien entrée dans le XXIèmesiècle.
Nous quittons Rio le 27 , à 4 h. et mouillons au large de Santos à 16 h. Aujourd’hui, vendredi 28, nous attendons toujours pour entrer au port.