Si nous ne sommes pas enthousiasmés par l’église de San Pedro malheureusement endommagée par les récentes pluies, nous allons tout de même trouver, aux alentours, de quoi faire notre bonheur. Il y aura d’abord ces fameux geysers que nous désespérions de voir un jour et que nous irons découvrir en 4x4 en recourant aux services d’une agence : départ à 4h du matin, arrivée dans le froid à 4300m d’altitude ; les geysers aiment ça, le froid, soi-disant que ça leur donne de l’énergie. Ceux-ci nous ont paru un peu raplapla mais dans l’ensemble toutes les manifestions volcanique auxquelles nous avons assistées, sans être spectaculaires, valaient le déplacement.
Elle est bonne, la piste !
De même pour cet après-midi passé jusqu’au crépuscule à découvrir, après la saharienne vallée de la Mort, notre énième vallée de la Lune avec cette fois, pour conférer plus d’originalité au paysage, des dunes de sable et des étendues de sel se mariant aux arêtes rocheuses. Dommage que nous n’ayons pas eu un beau coucher de soleil là-dessus, c’eût été, comme on dit, « génial ».
Il faut enfin parler du salar et de ses lagunes. Celles-ci sont fréquentées par différentes espèces locales de flamants roses qui viennent s’y nourrir de crevettes et par des baigneurs qui ont la flemme de nager : comme dans la Mer Morte, il suffit ici, vu la quantité de sel dans l’eau, de s’allonger et de se laisser porter.